Pêle-mêle de faits historiques ou divers sur le thème de l’automobile, de la carte postale ou du dessin.

Modèles réduits autos : Les Firmes les plus célèbres...

Dinky Toys

Dinky Toys (« jouets mignons » dans l’interprétation littérale) reste vraisemblablement la marque de jouets de collection la plus célèbre dans le domaine des modèles réduits de voiture. C’est Frank Hornby, inventeur britannique (1863-1936) et créateur du Meccano qui lança au début de l’année 1934 la marque Dinky Toys pour fabriquer de petits véhicules, d’abord moulés en plomb, d’un seul tenant, puis à partir de 1935 en zamak (un alliage de zinc, d’aluminium et de magnésium pouvant contenir du cuivre) à l’échelle 1/43e. Les premiers modèles sont anglais, mais, à partir du mois de juillet 1934, Dinky Toys France apparaît et emboîte le pas avec, entre autres, des modèles Peugeot et Simca. Les premiers modèles, comme la Simca 5, étaient moulés d’une seule pièce en zamak et dépourvus de châssis. Par la suite, les pièces seront moulées par injection et assemblées : la carrosserie en zamak, le châssis d’aspect brut de métal dissocié de la carrosserie, le plancher en tôle sertie ou rivetée, les jantes en métal chaussées de pneus en caoutchouc semi-souples, le capot et les portes ouvrantes, direction et suspension des essieux, glaces et aménagements intérieurs.

La marque se positionna en leader absolu de 1949 jusqu’à la fin des années 60. Mais l’année 1969 annonce déjà le déclin de la marque avec la fermeture des premières usines. En 1972, la fabrication en France des Dinky Toys est arrêtée. Très prisé par les collectionneurs et représentant le symbole de toute une époque, Dinky Toys restera dans les mémoires le spécialiste de la miniaturisation des grands classiques et autres modèles mythiques de l’histoire de l’automobile.

C’est le dessinateur Jean Massé (1915-1998) qui fut illustrateur attitré des boites et des catalogues Dinky Toys France de 1953 à 1967.

 

Solido

Solido est une marque française de véhicules miniatures créée au mois de novembre 1934 par Ferdinand de Vazeilles (1889-1984), mais ses premiers modèles sortent dès l’année 1933 et fabriqués en zamak, un alliage facile à travailler. Concernant les procédés de fabrication, cela passait d’abord par la fonderie, puis le moulage du métal par injection, suivi d’une finition de tournage, fraisage et de ponçage. Procédé qui sera un gage de solidité d’où le nom de « Solido » (solide en italien). Mais le principe était de développer toute une gamme de modèles transformables, avec châssis, essieux et carrosseries interchangeables. De nombreux modèles étaient également munis d’une suspension. La marque connaîtra un grand succès et restera, avec la marque Corgi Toys, un des plus grands concurrents de Dinky Toys.

Solido est racheté en 1982 par l’entreprise Majorette, marque fondée en 1961 par Émile Véron (1925-2013), frère de Paul et Joseph Véron, fondateurs de la marque Norev. Le nom de la marque Solido sera préservé, mais sous certaines conditions. En 1992, c’est l’entreprise Majorette qui se trouve au bord de la faillite. L’histoire va se répéter, car rachetée successivement, la firme est, de nouveau, reprise en 2015 par cette fois le groupe Simba Dickie, propriétaire, entre autres, de Majorette qui leur a confié la gestion de la marque Solido.

 

Norev

Norev est une marque française de modèles réduits automobiles créée au mois de septembre 1945. Le nom de la marque est le nom de famille des fondateurs (Paul, Joseph et Émile Véron) écrit à l’envers. Norev s’est spécialisée dans les miniatures fabriquées principalement en matières plastiques. C’est donc essentiellement de l’injection sous pression pour former la carrosserie qui était ensuite teintée dans la masse avec un aspect brillant. Le plastique permettait une excellente restitution des détails de gravure du moulage. Le châssis pouvait être aussi en plastique ou en tôle avec des roues stylisées et une suspension ainsi que quelques modèles avec une carrosserie en zamak et un châssis en plastique.

Malgré la très rude concurrence face, entre autres, à Dinky Toys, Norev, fort d’un savoir-faire, connaîtra un certain succès et une firme toujours en activité commerciale, mais dont la production se trouve délocalisée en Chine.

Cheval-vapeur (ch)

Un moteur est un système matériel qui est destiné à transformer en énergie mécanique d’autres formes d’énergie. Le cheval-vapeur est une unité de puissance qui nous ramène au rôle joué par les moteurs avant l’avènement de la vapeur. À cette époque, les chevaux étaient utilisés comme force motrice. En 1679, Denis Papin découvre avec la vapeur une nouvelle source d’énergie mécanique, mais ce n’est qu’en 1712 que la pression de la vapeur fut utilisée pour remplacer les chevaux. Les premières machines à vapeur à piston étaient nées. Ainsi lorsqu’un moteur était actionné par une machine à vapeur, c’est Thomas Savery, mécanicien britannique (1650-1715) qui attribua l’unité de travail de « X » chevaux puisque les équidés étaient remplacés et devenaient ainsi une équivalence. Cette unité de travail fut ensuite transformée en unité de puissance par James Watt, ingénieur écossais (1736-1819) qui fit intervenir le temps dans le calcul de cette force motrice.

Une grande illustratrice de cartes postales

Germaine Bouret

Qui ne se souvient pas des illustrations de Germaine Bouret ?

Née à Paris le 29 mai 1907, son nom reste associé à de célèbres dessins, inoubliables, sur le thème naïf de l’enfance, de ces turbulents et charmants bambins, ces truculents petits personnages potelés, aux belles frimousses joufflues et bouclées. Des mômes qui faisaient penser à la petite Shirley Temple, célèbre enfant star d’Hollywood des années 30.

Considéré comme une grande artiste, une excellente dessinatrice — Walt Disney dira d’elle : « c’était la meilleure dessinatrice du monde » — dont l’œuvre est considérable : des livres, illustrés de ses propres textes et destinés aux enfants, des séries d’albums à colorier, des dessins multisupports pour la publicité, des gravures ainsi que de nombreuses séries de cartes postales humoristiques (elle exposera d’ailleurs au Salon des Humoristes). Dans le « Neudin » (célèbre annuaire répertoriant les cartes postales), Germaine Bouret se classe dans la catégorie des illustrateurs de renommée internationale avec un répertoire incalculable de cartes postales.

Une crise cardiaque vient la terrasser brutalement le 25 janvier 1953 dans sa 46e année.

La Carte Postale Illustrée, la revue des collectionneurs

On collectionna les cartes postales pratiquement dès leur apparition. C’est Émile Straus (1844-1929), critique d’Art et grand passionné de cartes postales, qui fut le fondateur en 1899 de « l’International Poste Carte Club » à Paris, première association française de collectionneurs de cartes postales. Au sein de cette association, il publia la revue « La Carte Postale Illustrée » qui est considérée comme l’ancêtre du célèbre « Naudin », catalogue français des cartes postales de collection (publié pour la première fois en 1975). 

Mes cartes postales, le journal illustré de la famille

Édité par Charles et Georges Offenstadt (Éditions Offenstadt-SPE) ce petit journal illustré — intitulé « Mes cartes postales », le journal illustré de la famille » — fut fondé le 24 février 1904 par John Grand-Carteret (1850-1927) historien de l’art, collectionneur et homme de presse. Cette publication était composée de dessins humoristiques, d’histoires en images, concours, conseils divers et de 8 cartes postales inédites à découper, présentation considérée comme une révolution dans le mode de publication de la carte postale.

Salon des Humoristes

Le salon des humoristes fut créé le 25 mai 1907 sur l’initiative de Félix Juven (1862-1947), éditeur français de revues humoristiques, fondateur du journal « Le Rire ». Cette exposition annuelle était située au Palais de Glace, située au Rond point des Champs-Élysées à Paris (aujourd’hui Théâtre du Rond-Point) et divisée en 4 secteurs : Art décoratif, Sculpture, Peinture et Dessin, toutes sur le thème humoristique. Les dessinateurs humoristes exposent leurs meilleurs dessins de presse et un comité se charge de les sélectionner. Toutes les œuvres étaient proposées à la vente. Les années 1920 furent très riches en expositions d’artistes dessinateurs. Le 40e et dernier salon s’ouvre en 1947.

Dessinateurs humoristiques ayant publié des cartes postales

Alexandre (1930-2002)
Barberousse (1920-2010)

Bellac (1964)
Bellus (1911-1967)
Bélom (1950)
Bennip (1952)
Blanc (1921-2013)
Bouret (1907-1953)
Bozz (1909-1991)
Boursier (1965)
Bridenne (1946)
Buz (1947)
Cabu (1938-2015)
Claval (1943)
Chen (1912-2001)
Cuvelier (1934-2010)

Dauga (1963)
Delarue (1949)
Delestre (1951)

Devo (1958)
Dorville (1933-1976)
Dubout (1905-1976)

DuBouillon (1943)

Duverdier (1958)

Edme (1921-2009)

Eliby (1959-2016)
Faizant (1918-2006)
Filipandré (1951)
Fortuné (1929)
Gautier (1948)
Gondot (1930)
Gulliver (1950)
Harvec (1918-2010)

Harot (1895-1987)
Hérouard (1881-1961)
Hours (1947)
Hoviv (1929-2005)
Jeanson (1934-1968)
Jer (1921-2017)
Jiho (1958)
Kiraz (1923)
Kristian (1960)
Lassalvy (1932-2001)
Lavergne (1921-2008)

Le Guilloux (1936)

Lécroart (1960)

Lerouge (1954)
Loup (1936-2015)

Marol (1946)

Meunier (1929)

Mennebeuf (1956)
Million (1950)

Mika (1965)
Mose (1917-2003)
Oziouls (1919-1990)

Poupard (1969)
Pichard (1920-2003)
Pichon (1945)
Piem (1923)
Pradignac (1961)

Roche (1943)
Samivel (1907-1992)
Samson (1952)
Sempé (1932)
Siné (1928-2016)
Solo (1933-2008)
Tienno (1930)
Trez (1929)
Turier (1948)
Uber (1930-1998)
Veyri (1958)
Vigno (1932)


1755 : naissance Nicolas Conté, peintre, chimiste et physicien français qui fut à l’origine d’une découverte et d’une entreprise qui deviendront célèbres sous le nom de « Crayons Conté ».

 

1771 : Nicolas Joseph Cugnot, ingénieur du Génie militaire français (1725-1804), fabrique le premier véhicule automobile sans chevaux de l’Histoire avec son Fardier d’artillerie à vapeur (sorte de chariot à trois roues, servant pour transporter des charges très lourdes).

 

1774 : naissance de Barthélemy Canson, célèbre papetier devenu mythique pour les artistes et amateurs de beaux papiers.

 

1849 : naissance d'Armand Peugeot, ingénieur et industriel français, un des principaux pionniers de l’industrie automobile mondiale.


1859 : naissance d’Albert Bergeret, photographe industriel, éditeur et imprimeur. 

Pionnier de la carte postale illustrée française, dite de fantaisie.


1863 : naissance d’Henry Ford, industriel américain, créateur de la populaire automobile modèle T en 1908 et qui fut considérée comme étant la première voiture à prix abordable.

 

1866 : naissance de Marius Berliet, industriel français, constructeur de poids lourd.

 

1875 : naissance de Ferdinand Porsche, ingénieur et constructeur automobile allemand, fondateur de la société Porsche, créateur de la marque Volkswagen et d’un secteur de voitures de sport.

 

1877 : naissance de Louis Renault, industriel français, un des plus grands pionniers de l’industrie automobile française.


1878 : naissance d’André Citroën, ingénieur et industriel français, une des plus grandes figures de l’industrie automobile.

 

1881 : naissance d’Ettore Bugatti, industriel français d’origine italienne. Un des fondateurs de l’industrie automobile de luxe.

1888 : c’est l’inventeur britannique John Boyd Dunlop (1840-1921) qui breveta le premier pneumatique à air pour bicyclette. Il imagine une chambre à air qu’il réalise à partir d’un tube en caoutchouc et qu’il gonfle à l’aide d’une pompe. Il recouvre le tube gonflé avec un épais bandage de toile qu’il colle ensuite sur une jante en bois (non démontable). Mais c’est le financier irlandais, William Harvey Du Cros (1846-1918), qui sera à l’origine de l’industrie des pneumatiques Dunlop. En 1889, John Boyd Dunlop cède son brevet au financier qui, ce dernier, lui propose la création d’une manufacture à Dublin qui portera le nom de Dunlop Rubber Company, puis rebaptisé Dunlop Pneumatic Tire Company Limited. Des améliorations furent apportées à l’invention de Dunlop afin de rendre ses pneus démontables.

 

1889 : Les frères Michelin fondent la Société Michelin et Cie. En 1891, ils se lancent dans la fabrication de pneumatiques en caoutchouc avec chambre à air démontable pour les bicyclettes, puis en 1894 pour l’automobile.

 

1889 : naissance de la première carte postale illustrée française. C’est à l’occasion de l’exposition universelle de Paris (du 6 mai au 31 octobre) que l’illustrateur et graveur Léon-Charles Libonis (1841-1901) signe cette première carte postale représentant la tour Eiffel et qui sera vendue sur place. La tour Eiffel ne recouvrait pas tout l’espace de la carte, mais seulement le tiers gauche du recto, ce qui permettait d’écrire juste à côté de l’illustration (carte dite « nuage »). Au verso figurait l’oblitération officielle de l’Exposition sur le timbre. Éditée à 300 000 exemplaires, la carte fut imprimée au format 9 x 14 cm dans l’imprimerie du journal « Le Figaro » qui fut installé au deuxième étage de la tour. Ainsi naquit — en même temps que la tour Eiffel — la première série de cartes postales illustrées et les débuts de son âge d’or.

 

1898 : naissance d’Enzo Ferrari, pilote et constructeur automobile italien. Il fabriqua et commercialisa des voitures de sport de très hautes gammes.

 

1898 : pionnière de l’automobilisme féminin, Anne de Rochechouart de Mortemart, duchesse d’Uzès et arrière-petite-fille de « la Veuve Clicquot » (1847-1933) fut la première femme à obtenir son permis de conduire. Mais, la même année, elle fut aussi la première femme à être verbalisée pour excès de vitesse (30 km/h au lieu des 12 km/h maximum autorisés) au volant de sa Break Delahaye.

1899 : le 29 avril, une voiture électrique, baptisée la « Jamais Contente », en forme d’obus établit le premier record du monde de vitesse en atteignant un peu plus de 105 km/h. Le pilote — et constructeur — de ce véhicule était Camille Jenatzy, ingénieur et coureur automobile belge (1868-1913).

 

1901 : apparition des premiers revêtements en goudron sur les routes de France (en 1913, on totalise en France environ 1 000 km de routes goudronnées).

 

1902 : naissance de la bougie d’allumage électrique. C’est Robert Bosch, technicien et industriel allemand (1861-1942), qui devient le pionnier de l’allumage électrique des moteurs thermiques. En 1886, il fonde l’entreprise Bosch à Stuttgart, un atelier de mécanique de précision et d’ingénierie électrique. En 1897, il adapte son dispositif d’allumage par magnéto basse tension sur un véhicule à moteur. Cinq ans plus tard, il améliore la conception de son premier magnéto en mettant au point un système d’allumage haute tension combiné à des bougies.

 

1905 : eut lieu la mythique course automobile « Coupe Gordon Bennett » sur le circuit d’Auvergne, une course aussi populaire que les Jeux olympiques et qui deviendra un événement mondial. C’est James Gordon Bennett junior, homme de Presse américain (1841-1918) qui en est à l’origine depuis 1899.

 

1906 : le constructeur français Delahaye expose au 9e Salon de l’automobile une voiture destinée aux pompiers et pouvant transporter 16 hommes, ainsi qu’un camion de 2 800 kg, pouvant emporter 4 citernes pesant au total 6 tonnes. Ce camion moderne pouvait atteindre la vitesse de 25 km/h.

 

1906 : création de la Société Rolls-Royce Limited par Henry Royce, industriel britannique (1863-1933) et Sir Charles Stewart Rolls, aviateur et industriel britannique (1877-1910). Société qui se lança dans la construction de voitures de luxe.

1908 : c’est un mois de septembre que les Américains firent leur entrée dans l’ère de la voiture populaire de série avec la célèbre Ford T du nom du plus grand constructeur automobile des États-Unis : Henry Ford (1863-1947).

1908 : Dans le domaine des transports, la Société Michelin imagine les roues jumelées pour les poids lourds autorisant ainsi des charges importantes.

 

1915 : naissance du dessinateur Jean Massé, illustrateur attitré de 1953 à 1967 des boites des modèles réduits de la célèbre marque Dinky Toys France. Une de ses premières illustrations chez Dinky Toys fut une Simca Aronde.

 

1924 : inauguration en Italie de la première autoroute européenne baptisée « Autostrada dei Laghi » (L’Autoroute des Lacs), un tronçon reliant Milan et la région des Grands Lacs. Cette première grande route à chaussées séparées est conçue pour la circulation rapide des automobiles. Son concepteur est Piero Puricelli, ingénieur italien (1883-1951) et diplômé en génie civil.

 

1925 : Cette année marque un tournant dans l’histoire de l’automobile. L’automobiliste se faisant de plus en plus exigeant, Renault augmente la cylindrée de ses modèles. L’escalade dans la puissance se poursuit : Citroën et Renault sont au coude à coude, mais c’est Renault qui l’emportera avec une impressionnante limousine torpédo : la Renault 40 CV type NM. Renault décide d’en faire une voiture de prestige. Châssis moteur et carrosserie de la grosse cylindrée sont remaniés et elle devient la voiture officielle du président de la République de l’époque, Gaston Doumergue.

 

1929 : mise au point du premier prototype de « La Micheline », un autorail léger dont les roues étaient équipées de pneus spéciaux (le pneu-rail) conçus pour rouler sur des rails de chemin de fer. Inventé par André Michelin (1853-1931), ce véhicule ferroviaire chaussé de pneus fut exploité dans de nombreuses villes en France jusqu’en 1952.

 

1934 : la Citroën Traction Avant 15 CV apparaît au Salon de Paris. Durant plus de 20 ans, elle resta l’une des voitures européennes les plus demandées.

 

1938 : au mois de juillet, la célèbre marque Mercedes reçoit de la Chancellerie allemande la commande d’un véhicule fabuleux : la Mercedes 770 type W150. Elle était équipée d’un moteur de 8 cylindres en ligne développant 230 chevaux. Cette colossale Mercedes plaisait beaucoup à Adolf Hitler qui décida d’en faire sa voiture officielle pour les parades. En 1939, elle sera remaniée à sa demande. Elle sera plus puissante (300 chevaux) et entièrement blindée. Cette voiture, véritable bastion roulant, longue de près de 6 m et pesant 4700 kg, fut l’orgueil de la marque allemande à l’époque.

 

1947 : Modèle de sport italien, la ligne du coupé Cisitalia 202 influença toutes les voitures de l’après-guerre. Le véhicule, d’une  conception innovante, était équipé d’un moteur Fiat et d’un châssis tubulaire et atteignait 150 km/h.

 

1952 : la firme Chrysler lance, en série, ses premières voitures à direction assistée.

 

1953 : apparition du frein à disque sur la Jaguar Type C.


1953 : La Jensen, série 541 voit le jour au Salon de Londres. C’était un magnifique coupé aérodynamique qui possédait une carrosserie en fibre de verre et son moteur de 6 cylindres permettait d’atteindre une vitesse de près de 200 km/h.

 

1955 : la Citroën DS 19, première automobile à suspension hydropneumatique et freins à disque à l’avant, de série.

 

1956 : La Dauphine, nouvelle Reine de l’automobile. Le constructeur Renault lance sa Dauphine, nom de la nouvelle petite berline à moteur arrière, dessinée avec l’aide du styliste italien Ghia. Le 6 mars, sur la place du Trocadéro à Paris, ce sont plus de 20 000 personnes qui assistent au baptême officiel de la voiture. Seront exposés 6 modèles dont un avec un toit ouvrant. C’est un véritable triomphe, car un an après, 200 000 Dauphines auront été vendues.

1958 : par la loi du 27 février, l’assurance automobile devient obligatoire en France.

1962 : c’est la découverte de l’année. Aux États-Unis, Chrysler lance sa Dodge Dart 440 pour concurrencer les Chevrolet. Elle avait une ligne aérodynamique et était munie soit d’un moteur V8, soit d’un moteur à 6 cylindres. Elle mesurait 5 mètres de long.

 

1963 : Lancement de la Chevrolet Corvette Ray. Elle était munie d’un moteur V8 et de freins à disque sur les 4 roues. Ce coupé sport puissant pouvait dépasser les 250 km/h.

 

1974 : De la Coccinelle à la Golf, les classiques de Volkswagen. La Golf, nouvelle Coccinelle ? La Coccinelle, avec 21 millions d’exemplaires vendus depuis 1938, détient un record absolu. La Golf était destinée à assurer la relève en devenant le fleuron de la marque allemande. Elle a été dessinée par Giorgetto Giugiaro, le célèbre designer italien.

Critères de classement de la carte postale

Les cartes postales se classent principalement en deux catégories :

  • Les cartes photographiques à vocation touristique, artistique ou à thème.
  • Les cartes dessinées (ou illustrées) dites de fantaisies à vocation artistique ou humoristique.

Considérée comme un objet de collection, on distingue également deux périodes : les cartes postales anciennes (CPA) et les cartes modernes (CPM) depuis 1975.

 

Chez les éditeurs de cartes postales, il faut distinguer les « professionnels » de cartes de tourniquets et les « amateurs » réalisant des cartes pour collectionneurs, assimilés en général à des créateurs auto-édités.

 

Quelques éditeurs français de cartes postales (cartolistes) :

L’éditeur de cartes postales est celui qui publie une carte postale à partir d’une photographie ou d’une illustration.

- Abeille Paris.
- Lyna, Abeille-Cartes, Paris.
- Marcel Vaysse Édition (maison d’édition de cartes postales La Gauloiserie).
- Dalix Édition (pionnier périgourdin de la carte humoristique).
- Arno Édition.
- Guy Édition d’Art, Paris.
- A & Cie, cartes fantaisies, Paris.
- Édition Superluxe-Paris.
- Bergeret, A. et Cie, Nancy.
- Jean Combier Édition, Mâcon.
- Yvon, éditions d’Art.
- J.Leconte éditions, puis Édition Guy.
- Éditions E. Séphériadès, Paris.
- Erpé Édition.
- M.D. Éditions.

La gomme à effacer

Comme tout bon dessinateur qui se respecte, il n'est pas sans savoir qu'une gomme est un petit bloc de caoutchouc mou destiné à effacer les traits de crayon. Mais quelle est l’origine de la gomme à effacer et surtout qui en fut l’inventeur ?

Jusque vers la moitié du 18e siècle, la mie de pain était seule en usage pour effacer les traits de graphite sur le papier à dessin. C’est un correspondant de l’Académie des Sciences de Paris, un dénommé Joao Jacinto Magalhães alias Magellan, chanoine, chimiste et physicien portugais (1722-1790) qui proposa l’emploi de la résine élastique de Cayenne, c’est-à-dire le caoutchouc. On attribue également cette découverte en 1770 à Joseph Priestley, chimiste et théologien britannique (1733-1804) qui avait remarqué que le caoutchouc effaçait l’écriture faite sur le papier par les crayons à mine de plomb. Le problème est que la même année, un certain Edward Nairne, ingénieur et fabricant d’instruments scientifiques britannique (1726-1806) vendait dans son magasin à Londres des cubes de caoutchouc naturel destinés à être des gommes à effacer. Bien que Joao Jacinto Magalhães et Joseph Priestly aient été à priori les premiers à découvrir les propriétés d’effacement du caoutchouc, on attribuerait donc aussi à Edward Nairne la création de la première gomme à effacer en caoutchouc. Comme la chapelure était utilisée comme gomme à effacer, Nairne rapporte avoir ramassé par inadvertance un morceau de caoutchouc au lieu de la chapelure et aurait découvert ses propriétés gommantes.

La phototypie

La vogue de la carte postale du début du 20e siècle est due à un nouveau mode d’impression : la phototypie.

L’impression lithographique était admirable pour la reproduction des dessins en couleurs, mais il était impossible de reproduire les photographies. De plus, ce mode d’impression avait un coût assez élevé. En revanche, la phototypie apportait à l’époque un certain nombre d’avantages :

  • l' excellente qualité de reproduction
  • la reproduction des photographies
  • la rapidité d’impression
  • le faible coût

On peut considérer que la carte postale est née de la phototypie, car sans cette technique d’impression, la carte postale n’aurait très probablement jamais connu ce fabuleux développement. Mis à part le tirage des cartes postales, la phototypie ne fut quasiment jamais utilisée pour les travaux classiques d’imprimerie. Elle ne pouvait, d’ailleurs, être comparée à l’impression typographique, car contrairement à cette dernière, l’utilisation de la phototypie ne pouvait se faire qu’en hors-texte.

La phototypie est plus qu’une technique, c’est un art qui exige du matériel, mais aussi un tour de main, une méthode, un savoir-faire. Techniquement — pour résumer —, il y avait la réalisation du cliché sur verre avec, dans sa préparation, un traitement très proche de la photogravure. Le positif du cliché à imprimer était réalisé sur une plaque de verre par contact à partir du négatif. Après un traitement de la couche sensible, qui relève de la chimie, la plaque était lavée et encrée. Une encre grasse était appliquée sur les parties à reproduire, le papier une fois déposé, une pression était exercée et l’image s’imprimait.

L’impression offset viendra ensuite détrôner la phototypie pour les tirages des cartes postales modernes, car son usage commença à se généraliser à la fin seulement des années 60.

L’ID 19, une voiture élevée au rang de Déesse de la route…

Ce modèle, sorti en 1957, fut une belle réalisation. Sa tenue de route était exceptionnelle, grâce à son moteur de 11 CV qui agissait sur les roues avant et a sa suspension hydropneumatique. Si les plus grandes vitesses peuvent être atteintes rapidement, le confort était offert aux usagers. La visibilité était totale, le volant ne comportant qu’une seule et unique branche, ce qui permettait de voir plus facilement le tableau de bord au travers de ce volant « transparent ». Lorsqu’il fallait changer une roue, on n’avait nul besoin de cric, car le levage se faisait par son système hydraulique. Ainsi, avec la Citroën ID 19, se trouvaient alliés le confort, la vitesse, le bien-être et la sécurité.

Macabre record...

 

Durant sa carrière — de 1926 à 1961 —, le grand journaliste français Georges Fraichard, spécialiste de l’automobile, a assisté à une effroyable hécatombe sportive : il a vu mourir à 200 à l’heure 58 grands pilotes internationaux dont il était le confident.

La Jeep au Tour de France…

La Jeep fut le véhicule de guerre le plus célèbre de la Seconde Guerre mondiale. Fabriquée par Ford et vendue en masse après la libération, cet illustre « tout terrain » made in usa fut utilisé avant la Peugeot 203 durant les Tours de France cyclistes de 1947 à 1953 par les responsables de courses de chaque équipe.

Connaissez-vous la Jowett Javelin ?

 

C’est cette voiture qui remporta les 24 h de Belgique (24 h de Spa) en 1949, battant plusieurs automobiles deux fois plus puissantes qu’elle.

Est-il nécessaire de présenter la 2 CV ?

Qui ne connait pas cette petite voiture qui fit sensation lorsqu’elle apparut sur le marché en 1948 ! Rappelons seulement que comme toutes les Citroën de l’époque, c’est une traction avant et que son moteur est un 2 cylindres à plat de 425 cm3 à refroidissement par air.

Les chromes

Saviez-vous que les aciers chromés qui équipaient nos automobiles — que l’on appelle aussi plus simplement « les chromes » — furent à l'origine découverts en 1798 par le chimiste français Nicolas Louis Vauquelin (1763-1829). C’est en analysant des échantillons du minerai de crocoïte de Sibérie qu’il réussit à identifier et à isoler l’élément chromite. Totalement disparu des voitures de nos jours, la période de l’âge d’or des chromes — qui contribuaient, entre autres, à mettre en valeur nos automobiles — se situe des années 30 jusqu’à  fin des années 60.

Le Bibendum

 

Le Bibendum est la mascotte de la société des pneus Michelin. En collaboration avec Édouard Michelin, c’est le dessinateur humoristique O’Galop (1867-1946) qui fut le créateur du bonhomme Michelin en 1898. Devenu très populaire, l’imposant personnage constitué de pneus devait servir à l’origine pour la publicité de la marque. Il en deviendra très vite l’emblème.

Les « bonhommes » goutte d’huile Esso.

Une sorte d’alter ego du célèbre Bibendum Michelin, la marque des carburants Esso en France (issu de la compagnie pétrolière américaine Standard Oil) lance au tout début des années 50 leur mascotte avec de petits personnages représentant des gouttes d’huile anthropomorphes, symbole de la marque. Le couple « Monsieur et Madame Goutte d’huile » avait la particularité d’avoir la tête en forme de goutte. Cette opération publicitaire donna naissance à des figurines et des porte-clés, mais aussi de plaques émaillées ou tôle publicitaires et de bidons d’huile à leurs effigies.

La batterie d’accumulateurs

L’accumulateur électrique ou batterie d’accumulateurs est un dispositif susceptible d’emmagasiner et de restituer l’énergie électrique. C’est le physicien français Gaston Planté (1834-1889) qui inventa en 1859 l’accumulateur au plomb, la première batterie électrique rechargeable. En 1881, l’ingénieur chimiste français Camille Faure (1840-1898) apporta sur cette batterie des améliorations significatives qui permettront d’augmenter sa capacité de charge. Les essais ont permis de se rendre compte des emplois multiples de l’accumulateur électrique qui est une source de lumière, mais qui pouvait également faire fonctionner un tramway ou être utilisé pour les moteurs d’automobiles.

Les voitures « Gordini »

Ancien pilote automobile, Amédée Gordini (1899-1979) fut un constructeur automobile d’origine italienne. Il construisit des voitures de course et des voitures sportives associées à de grandes firmes automobiles comme Simca et Renault.


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